L'esthétique d'Aristote

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A. Picard, 1887 - 386 páginas
 

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Página 75 - AVE, mari magno, turbantibus aequora ventis, E terra magnum alterius spectare laborem : Non quia vexari quemquam est jucunda voluptas, Sed , quibus ipse malis careas , quia cernere suave est.
Página 34 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Página 76 - Les impressions que quelques âmes, dit-il, éprou« vent si puissamment , sont senties par tous les « hommes, bien qu'à des. degrés divers ; tous, sans « exception, sont portés par la musique à la pitié, à « la crainte, à l'enthousiasme. Quelques personnes « cèdent plus facilement que d'autres à ces impres...
Página 26 - Sur d'autres points, tels que la différence et la gradation des formes du beau, il n'ya rien à ajouter à ce qui a été dit plus haut.
Página 260 - Nee vero illa parva vis naturae est rationisque, quod unum hoc animal sentit, quid sit ordo, quid sit quod deceat, in factis dictisque qui modus.
Página 344 - Bien, elle n'éprouve aucun transport devant la beauté de l'intelligence ; car cette beauté est morte tant qu'elle n'est pas illuminée par le Bien... mais dès qu'elle ressent la douce chaleur du bien, elle prend des forces, elle s'éveille et elle ouvre ses ailes ; et au lieu de s'arrêter à admirer l'intelligence qui est devant elle, elle s'élève à l'aide de la réminiscence à un principe plus haut encore (au Premier).
Página 343 - Quand l'âme aperçoit la lumière que le Bien répand ainsi sur les Intelligibles, elle se porte vers eux, et elle éprouve une jouissance délicieuse en contemplant la lumière qui les revêt... Chaque intelligible est par lui-même ce qu'il est mais il ne devient désirable que quand le Bien l'illumine et le colore en quelque sorte, donnant à ce qui est désiré les Grâces et à ce qui désire les Amours, i (xipiTaç, ÉpcoTaç).
Página 137 - On appelle occupations d'artisans , art ou science, toutes les occupations qui sont complètement mutiles pour former le corps, l'âme ou l'esprit d'un homme libre aux actes et à la pratique de la vertu. On donne aussi le même nom à tous les métiers qui peuvent déformer le corps, et à tous les labeurs dont un salaire est le prix; car ils ne laissent à la pensée ni liberté ni élévation.
Página 341 - Enfin la prudence, c'est la pensée qui, détachée delà terre, élève l'âme au monde intelligible. Vâmepurifiée devient une forme, une raison, une essence incorporelle, intellectuelle; elle appartient tout entière à la divinité , en qui se trouve la source du beau et de toutes les qualités qui ont de l'affinité avec lui. Ramenée à l'intelligence , l'âme voit donc croître sa beauté : en effet, sa beauté propre, c'est l'intelligence avec ses idées ; c'est quand elle est unie à l'intelligence...
Página 19 - C'est du beau surtout qu'elles parlent , c'est le beau qu'elles démontrent. Ce n'est pas une raison, parce qu'elles ne le nomment pas , de dire qu'elles n'en parlent point; elles en indiquent les effets et les rapports. Les plus...

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