Segrais, sa vie et ses oeuvres

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Auguste Durand, 1863 - 330 páginas
 

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Página 24 - Paris, de nobles protecteurs, l'un le comte d'Alais, duc d'Angoulême, et Montmor ; l'autre le comte de Fiesque et Mademoiselle. CHAPITRE III. SEGRAIS A SAINT-FARGEAU. Quand la princesse était venue à Saint - Fargeau ', elle avait trouvé cette demeure dans un état peu propre à dissiper la tristesse d'une exilée. Le pont en était rompu, il n'y avait ni portes ni fenêtres, et « de l'herbe jusqu'aux genoux dans la cour. » Mais bientôt tout changea comme par enchantement. La princesse fait...
Página 266 - de ce poète, c'est que ses acteurs n'ont pas le caractère qu'ils » doivent avoir. Etant une fois près de Corneille, sur le théâtre, • à une représentation de Bajazet, il me dit : Je me garderais
Página 214 - Si l'on pouvait placer ailleurs qu'à la campagne la scène d'une vie tranquille et occupée seulement par l'amour, de sorte qu'il n'y entrât ni chèvres , ni brebis, je ne crois pas que cela en fût plus mal; les chèvres et les brebis ne servent de rien : mais comme il faut choisir entre la campagne et les villes , il est plus vraisemblable que cette scène soit à la campagne.
Página 175 - ... alloient faire une faute , et d'être spectatrice des misères qu'elle leur causeroit : cela me vengeoit un peu des persécutions que j'avois souffertes. Je ne prévoyois pas alors que je me trouverois dans un parti considérable , où je pourrois faire mon devoir et me venger en même temps : cependant, en exerçant ces sortes de vengeances , l'on se venge bien contre soi-même. Je me levai avec toute la diligence possible, et je m'en allai dans le carrosse de Comminges ; le mien n'étoit pas...
Página 112 - Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Página 329 - C'était, un pauvre héros dans le paganisme , qui pourrait être un grand saint chez les chrétiens , fort propre à nous donner des miracles , et plus digne fondateur d'un ordre que d'un État.
Página 77 - Malherbe autrefois sur ce plaisant rivage Planta de ses lauriers sur le Pinde cueillis Et dont est ombragé tout l'empire des lis. Et moi, si je reviens de la longue carrière Où l'ardeur de quitter la terrestre poussière Emporte malgré moi mon vol audacieux Sur les illustres pas qui conduisent aux cieux ; Si j'aborde jamais la plage réclamée, Courbé sous le doux faix des rameaux d'Idumée, Je les destine encore à ce charmant séjour, Ma célèbre patrie et ma première amour.
Página 226 - Enfant maître des dieux , qui , d'une aile légère , Tant de fois , en un jour, voles vers ma bergère , Dis-lui combien loin d'elle on souffre de tourment; Va , dis-lui mon retour, puis , reviens promptement (Si pourtant on le peut, quand on s'éloigne d'elle,) M'apprendre comme elle a reçu cette nouvelle.
Página 272 - J'aime mes amis, et je les aime d'une façon que je ne balancerais pas un moment à sacrifier mes intérêts aux leurs; j'ai de la condescendance pour eux, je souffre patiemment leurs...
Página 17 - Je renonce aux vers burlesques, aux romans comiques et aux comédies, pour aller dans un pays où il n'y aura ni faux béats, ni filous de dévotion, ni inquisition, ni hiver qui m'assassine, ni fluxion qui m'estropie, ni guerre qui me fasse mourir de faim.

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