Oeuvres complètes de Montesquieu, Volumen8J. Decker, 1799 |
Términos y frases comunes
Adieu affaires amis auroit auteur avez avoient avoit beau Bertolini bonté Bordeaux Brède c'étoit cardinal cardinal de Polignac chap cher abbé cher ami cher chevalier choses citoyens Clérac climat coeur commerce comte de Guasco connoissances connoître constitution Dalnet Desmolets despotisme différens dire diroit dissertation donner duc de Nivernais embrasse enfans esprit êtes étoient étoit faisoit gouvernement grace homme ibid j'ai jours l'abbé de Guasco l'abbé Venuti l'académie l'auteur l'Esprit des lois l'Europe l'honneur l'ouvrage législation Lettres persanes liberté livre madame de Tencin mande mariage marquis de Breil ministre Mirepoix moeurs monde monnoie monseigneur Cerati monsieur Montesquieu mylord nation nature Niccolini Note des éditeurs ouvrage parler paroît passer pays père peuples philosophie plaisir politique pouvoit prince de Lichtenstein principes quieu reçu religion Romains Rome sage savans sentimens sera seroit société sujet sur-tout systême Temple de Gnide terre tion trouve Turin volumes voudrois voyage
Pasajes populares
Página 166 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien, et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible, sans nuire à leurs véritables intérêts.
Página 243 - Que s'ils abusent de leur être représentatif, on le fait cesser en les renvoyant chez eux ; on peut même les accuser devant leur maître , qui devient par là leur juge ou leur complice.
Página 192 - LES revenus de l'état sont une portion que chaque citoyen donne de son bien pour avoir la sûreté de l'autre , ou pour en jouir agréablement.
Página 197 - Je ne sais si c'est l'esprit ou le cœur qui me dicte cet article-ci. Il n'ya peut-être pas de climat sur la terre où l'on ne pût engager au travail des hommes libres. Parce que les lois étaient mal faites, on a trouvé des hommes paresseux; parce que ces hommes étaient paresseux, on les a mis dans l'esclavage.
Página 207 - Dans les affaires qui dérivent des contrats civils ordinaires, la loi ne doit point donner la contrainte par corps, parce qu'elle fait plus de cas de la liberté d'un citoyen que de l'aisance d'un autre. Mais , dans les conventions qui dérivent du commerce , la loi doit faire plus de cas de l'aisance publique que de la liberté d'un citoyen ; ce qui n'empêche pas les restrictions et les limitations que peuvent demander l'humanité et la bonne police.
Página 102 - Quant à Voltaire , il a trop d'esprit pour m'entendre ; tous les livres qu'il lit, il les fait; après quoi , il approuve ou critique ce qu'il a fait.
Página 156 - a une gaieté, une fécondité qui n'a point de pareille. Il voit tout, il lit tout, il rit de tout : il est content de tout, il s'occupe de tout : c'est l'homme du monde que j'envie davantage ; c'est un caractère unique.
Página 60 - J'ai pensé me tuer depuis trois mois , afin d'achever un morceau que je veux y mettre , qui sera un livre de l'origine et des révolutions de nos lois civiles de France. Cela formera trois heures de lecture , mais je vous assure que cela m'a coûté tant de travail , que mes cheveux en sont blanchis.
Página 141 - ... ne peut pas disputer, et du sentiment intérieur de l'homme dont on ne peut pas disputer encore.
Página 177 - Athènes, autrefois si peuplée d'ambassadeurs qui venoient cri foule réclamer sa protection ; Athènes, superbe par le nombre de ses vaisseaux, de ses troupes, de ses arsenaux, par l'empire de la mer, fut réduite à combattre, non pour la prééminence sur les Grecs, mais pour la conservation de ses foyers. Quel spectacle affreux de voir des scélérats qui conspiroient à la ruine de la patrie, prétendre aux honneurs rendus à Thémistocle, et aux héros qui moururent aux batailles de Marathon...