Les voyages de Cyrus,: avec un Discours sur la mythologie, Volumen2

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Chez J. Covens & C. Mortier., 1733 - 296 páginas

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Página 161 - Vous voyez, lui dis-je, les malheurs qui nous menacent. Une licence effrénée a pris la place de la vraie liberté. Vous defcendez de Cécrops ; je defcends de Codais.
Página 170 - J'ofe dire que les loix de Sparte , en outrant les vertus , les transforment en défauts. Mes loix au contraire , tendent à rendre les foibleifes mêmes utiles à la fociété.
Página 111 - Son cœur parla, et se dirigeant vers le premier principe , il lui dit dans ce langage muet que les Dieux entendent mieux que les paroles:
Página 34 - entendre; elle nous dit en naissant tout ce « que nous avons besoin de savoir ; elle n'a pas...
Página 28 - Caffandane , apprirent les ordres de leurs pères , & la néceifité de ie féparer ; leur douleur égala leur amour. Le jeune Prince fe flatte , enfin , qu'à fon retour en Perfe , il pourra fléchir Cambyfe & Farnafpe par le fecours de Mandane ; & cette idée l'empêche de fuccomber au délefpoir que lui caufe une fi cruelle féparation.
Página 116 - Perse : le Seigneur, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre, et m'a commandé de lui bâtir une maison dans la ville de Jérusalem qui est en Judée.
Página 49 - II n'ya point ici de vexation pour ceux qui vendent , il n'ya point de contrainte pour ceux qui achètent. Tous mes fujets ayant également la...
Página 86 - ... mais il ne doit point s'abandonner aveuglément à leurs confeils ; il peut fe prêter aux hommes, mais il ne doit jamais s'y livrer. Ah! S'écria Cyrus, que la condition des Rois eft malheureufe! Ils ne peuvent , dites-vous , que fe prêter aux hommes , ils ne doivent jamais s'y livrer ; ils ne connoîtront donc jamais les charmes de l'amitié. Que je fuis à plaindre, fi la Royauté eft incompatible avec le plus grand de tous les biens. Quand un Prince bien né , répondit Amenophis , n'oublie...
Página 48 - Platon dans fon dialogue fur la fainteté (£) nous apprend que Socrate ne fut point puni pour avoir nié qu'il y eût des Dieux inférieurs, mais parce qu'il déclamoit hautement (a) F/or. Olymp. XC.
Página 166 - Solon , de tous les maux d'Athènes , étoit la richefTe excellive des uns , & la pauvreté extrême des autres. Cette inégalité affreufe dans un gouvernement populaire, caufoit des difcordes éternelles. Pour remédier à ces défordres , je ne pouvois pas établir , comme on a fait à Sparte, la communauté des biens. Le génie des Athéniens qui les porte vers le luxe & les plaiiîrs , n'auroit jamais fouffert cette égalité.

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