Segrais, sa vie et ses oeuvresAuguste Durand, 1863 - 330 páginas |
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Pasajes populares
Página 212 - Si vous vouliez venir, ô miracle des belles; Je vous enseignerais un nid de tourterelles ; Je veux vous les donner pour gage de ma foi, Car on dit qu'elles sont fidèles comme moi.
Página 292 - Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la comédie ; Car ne pense pas qu'on y rie De maint trait jadis admiré, Et bon IN ILLO TEMPORE : Nous avons changé de méthode ; Jodelet n'est plus à la mode, Et maintenant il ne faut pas . Quitter la nature d'un pas.
Página 21 - J'entrai dans une vieille maison où il n'y avait ni portes ni fenêtres et de l'herbe jusqu'aux genoux dans la cour : j'en eus une grande horreur. L'on me mena dans une vilaine chambre où il y avait un poteau au milieu. La peur, l'horreur et le chagrin me...
Página 207 - Si l'on pouvait placer ailleurs qu'à la campagne la scène d'une vie tranquille et occupée seulement par l'amour, de sorte qu'il n'y entrât ni chèvres , ni brebis, je ne crois pas que cela en fût plus mal; les chèvres et les brebis ne servent de rien : mais comme il faut choisir entre la campagne et les villes , il est plus vraisemblable que cette scène soit à la campagne.
Página 107 - Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Página 228 - De l'églogue, en tes vers, éclate le mérite, Sans qu'il en coûte rien au fameux Théocrite, Qui jamais ne fit plaindre un amoureux destin D'un ton si délicat, si galant et si fin. Pour toi, n'en doutons pas, trop heureux Fontenelle, Des nobles fictions la source est éternelle ; Pou toi, pour tes égaux, d'un immuable cours Elle coule sans cesse et coulera toujours.
Página 170 - ... alloient faire une faute , et d'être spectatrice des misères qu'elle leur causeroit : cela me vengeoit un peu des persécutions que j'avois souffertes. Je ne prévoyois pas alors que je me trouverois dans un parti considérable , où je pourrois faire mon devoir et me venger en même temps : cependant, en exerçant ces sortes de vengeances , l'on se venge bien contre soi-même. Je me levai avec toute la diligence possible, et je m'en allai dans le carrosse de Comminges ; le mien n'étoit pas...
Página 322 - C'était, un pauvre héros dans le paganisme , qui pourrait être un grand saint chez les chrétiens , fort propre à nous donner des miracles , et plus digne fondateur d'un ordre que d'un État.
Página 195 - Bajazet, écoutez ; je sens que je vous aime : Vous vous perdez. Gardez de me laisser sortir : Le chemin est encore ouvert au repentir. Ne désespérez point une amante en furie. S'il m'échappait un mot, c'est fait de votre vie.
Página 295 - Au sieur Chapelain, le plus grand poète français qui ait jamais été , et du plus solide jugement.