La philosophie de Voltaire

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Librairie philosophique de Ladrange, 1848 - 322 páginas
 

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Página 288 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Página viii - ... des sauvages ivres. Et c'est là ce peuple si doux , si léger et si gai ! Arlequins anthropophages ! je ne veux plus entendre parler de vous. Courez du bûcher au bal, et de la Grève à l'Opéra-Comique...
Página 315 - ... juste et de l'injuste? — Dieu qui nous a donné un cerveau et un cœur. — Mais quand votre raison vous apprend-elle qu'il ya vice et vertu? Quand elle nous apprend que deux et deux font quatre. Il n'ya point de connaissance innée, par la raison qu'il n'ya point d'arbre qui porte des feuilles et des fruits en sortant de la terre. Rien n'est ce qu'on appelle inné, c'est-à-dire né développé : mais, répétons-le encore, Dieu nous fait naître avec des organes qui, à mesure qu'ils croissent,...
Página 20 - L'univers vous dément, et votre propre cœur Cent fois de votre esprit a réfuté l'erreur. Élémens, animaux, humains, tout est en guerre. Il le faut avouer, le mal est sur la terre : Son principe secret ne nous est point connu.
Página 267 - Parcourant en douze ans les célestes demeures, D'où vient que Jupiter a son jour de dix heures. Vous ne le savez point; votre savant compas Mesure l'univers, et ne le connaît pas. Je vous vois dessiner, par un art infaillible, Les dehors d'un palais à l'homme inaccessible; Les angles, les côtés, sont marqués par vos traits : Le dedans à vos yeux est fermé pour jamais. Pourquoi donc m'affliger si ma débile vue Ne peut percer la nuit sur mes yeux répandue...
Página 263 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens...
Página 266 - Comment, toujours filtré dans ces routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines, A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau, Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau.
Página xxxiv - Voltaire écrit à d'Alembert : « Je prie l'honnête homme qui fera matière (dans l'Encyclopédie) de bien prouver que le je ne sais quoi, qu'on nomme matière, peut aussi bien penser que le, je ne sais quoi qu'on appelle esprit. » —Et dans une autre lettre :
Página xxxvii - C'est une plaisante chose que la pensée dépende absolument de l'estomac, et que malgré cela les meilleurs estomacs ne soient pas les meilleurs penseurs. Si je suis mort quand vous passerez par Ferney...
Página 54 - Une société particulière d'athées, qui ne se disputent rien, et qui perdent doucement leurs jours dans les amusemens de la volupté, peut durer quelque temps sans trouble; mais si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant être sous l'empire immédiat de ces êtres infernaux qu'on nous peint acharnés contre leurs victimes.

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