Essai sur le caractere, les moeurs et l'esprit des femmes dans les différents sieclesAux dépens de la Compagnie, 1772 - 161 páginas |
Términos y frases comunes
adou affez aifément ainfi dire auffi auftere auroit avoient avoit barbares beauté befoin c'eft c'eſt C'étoit caractere célebres charme Chevalerie chofe cleurs connoiffances connoître courage courtifanes defirs defpotifme devoirs diftinguer efpece efprit éloges enfin enfuite époux étoient étoit exif facrifices faifoit fans ceffe fans doute faudroit fe mêla fecret feizieme fiecle femble femmes illuftres femmes Romaines fenfible fens fentiment feroit fervir fervitude feule fexes fiecle fociété foibleffe foit fon fexe font fous fouvent fufceptibles fur les femmes fur-tout galanterie généralifer genre goût graces hommes idées inftants Jeanne d'Aragon jufqu'à l'ame l'amitié l'amour l'ef l'efprit l'hiftoire l'homme l'imagination laiffe loix Louis Louis XIV Madame de Maintenon Mademoiſelle maniere ment mérite n'eft nation nature ouvrage paffa paffions par-tout paroît penfer perfonne peuples peut-être philofophie plaifirs plaire plufieurs Plutarque Poëtes prefque Princeffes quelquefois raifon refpect refte religieufes Rome tendre tion tyrans vertus vices
Pasajes populares
Página 104 - ... qui ont tant de prix. Mais les femmes ont une sensibilité de détail qui leur rend compte de tout. Rien ne leur échappe : elles devinent l'amitié qui se tait ; elles encouragent l'amitié timide ; elles consolent doucement l'amitié qui souffre.
Página 163 - ... on aurait du moins vécu avec celles que l'on aime; on aurait ajouté, pour le lendemain, un nouveau charme au sentiment de la veille. Faut-il qu'une si douce image ne soit peut-être qu'une illusion! et, dans cette société bruyante et vaine, n'y at-il plus...
Página 111 - ... qui se montrent, et de garder le secret à celles qui se cachent ; l'art de déguiser ses propres avantages, quand ils humilient ceux qui ne les ont pas ; l'art de ne tyranniser ni les volontés ni les désirs, et de ne point abuser de la...
Página 95 - D'abord l'expérience et l'histoire nous apprennent que dans toutes les sectes, tous les pays, et tous les rangs, les femmes ont plus que les hommes les vertus religieuses. Naturellement plus sensibles, elles ont plus besoin d'un objet qui sans cesse occupe leur âme; elles portent à Dieu un sentiment qui a besoin de se...
Página 8 - ... au-devant des désirs, et où l'âme se corrompt à la fois par tous les sens, elles devaient joindre à leur courage une fierté délicate sur l'honneur ; et telles sont en effet les deux qualités que leur assigne Plutarque , en louant les femmes grecques ou barbares de ces temps reculés. Cependant , comme alors même il ya eu différentes époques , il ne faut pas croire que partout les mœurs des femmes aient été les mêmes. Il paraît en général que dans les îles de la Grèce, les...
Página 105 - Quand l'homme est sûr de sa conquête, il peut avoir plus d'orgueil; mais la femme n'en a que plus de tendresse. Plus son aveu lui a coûté, plus ce qu'elle aime lui devient cher. Elle s'attache par ses sacrifices. Vertueuse, elle jouit de ses refus ; coupable, elle jouit de ses remords...
Página 98 - La nature attentive , pour conserver les mœurs des femmes, a pris soin elle-même de les environner des barrières les plus douces. Elle a rendu pour elles le vice plus pénible , et la fidélité plus touchante. Non , et il faut l'avouer, ce n'est presque jamais par elles que commence le désordre des familles; et, dans les siècles même où elles corrompent , elles ont été auparavant corrompues par leur siècle.