Histoire de la philosophie, Volumen8

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Ladrange, 1861
 

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Página 274 - Mais la connaissance des vérités nécessaires et éternelles est ce qui nous distingue des simples animaux et nous fait avoir la raison et les sciences, en nous élevant à la connaissance de nousmêmes et de Dieu. Et c'est ce qu'on appelle en nous Ame raisonnable ou Esprit.
Página 283 - Si quelqu'un veut soutenir qu'il n'ya point d'âmes particulières du tout il sera réfuté par notre expérience, qui nous enseigne, ce me semble, que nous sommes quelque chose en notre particulier, qui pense, qui s'aperçoit, qui veut, et que nous sommes distingués d'un autre qui pense et qui veut autre chose. Autrement on tombe dans le sentiment de Spinosa ou de quelques auteurs semblables, qui veulent qu'il n'ya qu'une seule substance, savoir Dieu qui pense, croit et veut l'un en moi, mais qui...
Página 283 - ... l'âme est un petit monde où les idées distinctes sont une représentation de Dieu, et où les confuses sont une représentation de l'univers.
Página 289 - Or là, ou il n'ya point de parties, il n'ya ni étendue, ni figure, ni divisibilité possible. Et ces Monades sont les véritables Atomes de la Nature et en un mot les Elemens des choses.
Página 302 - Ce n'est pas dans l'objet, mais dans la modification de la connaissance de l'objet que les monades sont bornées. Elles vont toutes confusément à l'infini, au tout, mais elles sont limitées et distinguées par les degrés des perceptions distinctes.
Página 345 - Comme nous avons établi ci-dessus une harmonie parfaite entre deux règnes naturels, l'un des causes efficientes, l'autre des finales, nous devons remarquer ici encore une autre harmonie entre le règne physique de la nature et le règne moral de la grâce, c'est-à-dire entre Dieu, considéré comme architecte de la machine de l'univers, et Dieu considéré comme monarque de la cité divine des esprits.
Página 264 - Et j'ajoute que l'aperception immédiate de notre existence et de nos pensées nous fournit les premières vérités a posteriori , ou de fait . c'est-à-dire les premières expériences; comme les propositions identiques contiennent les premières vérités a priori , ou deraison, c'est-à-dire les premières lumières.
Página 393 - Je n'ai pas à rechercher ici les raisons, diverses selon les systèmes, qui expliquent pour les socialistes cette concordance entre « le règne de la nature et le règne de la grâce », comme disait Leibnitz, entre le mouvement des faits et les exigences de l'esprit ou, plus précisément, entre la justice et la richesse. Je constate...
Página 291 - On les pourrait appeler points métaphysiques : ils ont quelque chose de vital et une espèce de perception, et les points mathématiques sont leur point de vue pour exprimer l'univers...
Página 349 - ... appartenir , mais qu'alors elles ont reçu la raison ; soit qu'il y ait un moyen naturel d'élever une âme sensitive au degré d'âme raisonnable (ce que j'ai de la peine à concevoir...

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