Le Bleu du cielFayard/Pauvert, 2014 M04 1 - 224 páginas Le verbe vivre n'est pas tellement bien vu puisque les mots viveur et faire la vie sont péjoratifs. Si l'on veut être moral, il vaut mieux éviter tout ce qui est vif, car choisir la vie au lieu de se contenter de rester en vie n'est que débauche et gaspillage. A son niveau le plus simple, le Bleu du ciel inverse cette morale prudente en décrivant un personnage qui se dépense jusqu'à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries. Cette dépense, volontaire et systématique, est une méthode qui transforme la perdition en connaissance et découvre le ciel dans le bas. Face à la mort, et sachant que rien ne lui échappe, il ne saurait être sérieusement question de " salut ", aussi la volonté de se perdre est-elle la seule éclairante _ la seule d'où puisse surgir une nouvelle souveraineté. Le Bleu du ciel en décrit l'apprentissage en dénudant au fond de chacun de nous cette fente, qui est la présence toujours latente de notre propre mort. Et ce qui apparaît à travers la fente, c'est le bleu d'un ciel dont la profondeur " impossible " nous appelle et nous refuse aussi vertigineusement que notre vie appelle et refuse sa mort. |
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Términos y frases comunes
àla Alafin Antonio arrivée aujourd’hui avaitl’air avaitune avecun Barcelone bellemère boire bouger C’est c’était C’étaitun cequi chambre chose commeune Criolla d’abord d’ailleurs d’aller d’angoisse d’avoir d’elle d’être d’une dansla dansun debout dela demoi deplus devant dire Dirty Dorothea elleavait elleétait Elleme ellemême ellese Estce etje etla femme fenêtre folle Georges BATAILLE ilétait j’ai j’aimais j’allais J’attendais J’aurais voulu J’avais envie j’entendis j’entrai J’essayai j’étais j’imaginai Jela Jeme jen’avais Jepensai jourlà jusqu’à jusqu’au l’ai l’air l’aprèsmidi l’aspect l’autre l’avais l’hôtel l’idée l’impression l’instant l’un latête Lazare liftier Lotte Lenia luidis luimême m’arrivait m’avait m’en aller m’endormis m’étais main maisje malade Michel moimême mort n’ai n’avais n’en n’est n’était n’étaitpas nepouvait nuit ouvriers parler passer pensai peur peutêtre pleurer pouvait Prüm qu’à qu’elle Qu’estce qu’il qu’on qu’un queje regardait rester rêve rien risible s’arrêta s’est s’était s’il sallede sentais sielle sorte sourire surle téléphone tête tomber tremblait voiture voulais Xénie